vendredi 31 juillet 2009

Milonga underground


On est retournées à Sandanzas, notre première auberge. Parce que les gens étaient bien chouettes là-bas, et puis aussi parce qu'on avait pas eu notre cours de tango alors hein
Décidées à la dernière minute, on embarque avec nous notre copain de chambre, James le londonien (qu'on appellera Jimmy depuis cette soirée). James qui se croit au mois de mai sur le port de Toulon puisqu'il porte seulement une chemise. Remarquez, il n'avait pas non plus de manteau quand il est allé au Machu Pichu. Ces britanniques sont complètements crazy.

Alors du coup ce fut la first tango experience et c'était aussi mon plus gros fou rire depuis plusieurs mois... Après le cours, Mariana (la prof) nous a emmené dans un endroit qu'on ne saura sûrement pas retrouver. Une milonga: à la fois le lieu et la musique qu'on y écoute. De vrais argentins qui dansent du vrai tango. Et des bandonéons, violons et cuivres. Et des musiciens dont la moyenne d'âge ne doit pas dépasser 26 ans... Là on ferme les yeux et c'est parti. D'ailleurs le tango c'est plus facile à danser les yeux fermés.

harrrry poterrr


Ben oui on a été au cinéma, on avait froid... Pour le coup on s'est littéralemnt congelées parce que les cinémas sont pas chauffés, en tout cas pas celui auquel on est allé, un assez gros complexe dans la calle Lavalle (prononcer "caché labaché")
En tous cas le monde de JK Rowlings en espagnol c'est assez poilant
Heureusement que j'avais lu le tome 6 sinon j'aurai vraiment eu du mal à suivre... et vous savez quoi? hermione c'est" Herrmayoni" :-) mais Poudlard, c'est Hogwarts, comme en anglais: un peu décevant.

jeudi 30 juillet 2009

"Eso es la realidad, chicas"

déjà une semaine...!
Chaque jour des rencontres, des choses qui nous surprennent et nous font rire ou flipper. A en faire tourner la tête. Je crois bien que c'est ça, le dépaysement.
Déjà c'est sûr qu'habiter dans des hostels (parce que oui là c'est notre deuxième), ça donne l'impression de faire le tour du monde rien qu'au petit déj. Hollande, Espagne, Angleterre, Chili, Colombie, Urugay, Etats-Unis... beaucoup de français aussi!! Et ça finit limite par être énervant de devoir parler dans sa langue maternelle quand tu t'habitues au spanglish... Mais bon, pas terrible pour améliorer ton roulage de rrrr tout ça! Quant à la grammaire et à la conjugaison n'en parlons pas, je me demande si je n'ai pas rêvé mes cours d'espagnol ces 5 dernières années.

Toujours des journées de visites d'apparts et donc de repérage dans la ville, ponctuées de découvertes touristiques. Et de moments magiques aussi.
... Bomba del Tiempo!! (merci Mélanie de l'IEP pour le bon plan) cette soirée je m'en souviendrai longtemps. Et pas seulement pour l'ambiance délirante du concert... ;-) Pour donner une idée, 2000 personnes devaient danser ensemble dans cet espèce de gigantesque hangar (le centre culturel Konex). Percus puis after together, et puis on a aussi donné des cours de français en ayant quasiment mal aux zygomatiques. Pobrecitas!

Puis des fois quand t'es sur ton petit nuage d'étudiante européenne en goguette, tu te prends des grosses claques. Par exemple quand tu prends un taxi pour rentrer dans ton hostel à touristes et que tu vois tous les cartoneros pliés en deux sur les poubelles pour entamer leur boulot nocturne (température 5°C).
Ou quand des gamins de 4 ans viennent faire la manche dans le métro en te regardant avec des grands yeux curieux (des blondes, c'est pas si courant par ici) au milieu de leurs ptites bouilles toutes crades. Un système que tu peux pas cautionner, mais pourtant tu vas quand même lui donner, ces 50 centavos. Parce que de toutes manières, en descendant tu wagon t'auras une boule dans le bide. Mais lui, il aura du chocolat.

dimanche 26 juillet 2009

Tango, habitaciones y colectivos


Des fois ça vaut le coup de s'arracher à son lit à 11h du matin après une errance nocturne à la recherche du bon Palermo, celui des jeunes et de la musique. Trois chicas tout le temps affamées découvrant les joies du métro (et la ligne A qui fait penser au Poudlard express), du colectivo qui t'oblige à t'arrêter dans une panaderia pour avoir de la monnaie (roooh..) et des visites d'appartements plus ou moins envisageables pour y vivre^^
Et de terrasses ensoleillées en gourbis, on commence à découvrir une ville qui n'a pas fini de nous surprendre... Mais on n'est toujours pas rassasiées alors on rentre à San Telmo qu'on avait quitté plein de tango et d'antiquaires. Et là, plus qu'à suivre la musique et à retrouver la batucada.
Un niño qui joue au milieu des costauds poilus, des filles qui dansent et roulent le bide à l'air, des thermos de maté et des sourires partout.... un concentré de culture porteña?

vendredi 24 juillet 2009

llegada en BAs


Cool: il paraît que l'hiver a rarement été aussi froid en Buenos Aires que depuis ces trois derniers jours. En tous cas effectivement je valide la thèse maternelle du choc thermique (2°C) à la descente de l'avion.
Le voyage s'est bien passé, forcément Sarah et moi on s'est retrouvées avec des français, iepiens en plus de ça! Camille et Adrien, deux bretons (ils sont partout!!) carrément simpaticos.
Comme des bons élèves on a rempli nos ptites fiches pour que les autorités puissent nous mettre en quarantaine si jamais on choppe la grippe A et qu'on décide mourir en terra incognita.
L'hostel Sandanzas c'est vraiment un truc arty quoiii. On a appris à faire du maté, et on a maté Good Bye Lenine avec nos nouveaux copains. En fait, tout le monde est venu ici en couple... jajaja

j'aime: les empanadas, les grafs magnifiques qu'on trouve sur tous les murs (ça plairait bien à quelqu'un ça...), les taxis bien chauds et bigots, le subte avec les murs mozaïques, les boutiques de créateurs pas chers dans la calle Defensa, la "plaza de Macho" et ses défilés de mamans, les énormes assiettes de carne chez Desnivel
et j'aime bien aussi mes copines de cuarto ;-)
j'aime pas: le courant d'air glacial dans les baños, la nuit qui tombe à 18h30, les dames de la UCA qui te regardent d'un patibulaire avant de te virer parce que tu rigoles devant l'énooorme portrait de la Santa Maria qui domine le hall principal
Même que Pablo (le sociologue de l'auberge) il m'a dit que cette universidad était contrôlée par l'Opus Dei... ben si c'est ça je préfère vendre des méga pantoufles poilues et chanter dans le tromé moi aussi